Mardi 26 mai, 20 organisations associatives et syndicales publient un plan de sortie de crise. Dans un document détaillé de 24 pages, les organisations signataires défendent 34 mesures pour répondre de concert aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés.
Au regard de la situation sociale et écologique dans le Var, la FSU estime nécessaire de donner un prolongement local à cette démarche nationale. Voila pourquoi la FSU du Var a proposé une rencontre entre les signataires locaux afin d’étudier ensemble les initiatives qui nous pourraient être développées dans le département pour faire connaître notre plan commun de sortie de crise et pousser à la mise en oeuvre des propositions qu’il décline.
Le plan de sortie de crise est disponible ici.
Depuis janvier, les différentes organisations ont multiplié les rencontres et collaborations, convaincues qu’il n’est pas de réponse à l’urgence écologique sans une réelle justice sociale. Ce collectif qui a lancé le 27 mars une pétition appelée Plus jamais ça, n’a eu de cesse de souligner l’impérieuse nécessité d’une rupture avec les politiques menées jusqu’à présent, nécessité dramatiquement rappelée par la crise actuelle. Poursuivant cette démarche, il publie ce 26 mai, une série de mesures concrètes pour répondre à la crise sanitaire et la crise économique qui suit, tout en posant les jalons d’un nouveau projet de société.
Décliné en 34 mesures, le plan précise « faire la démonstration qu’il y a des alternatives au capitalisme néolibéral, productiviste et autoritaire, et que ces alternatives sont crédibles, désirables et réalisables, à condition que les moyens politiques soient mis au service des objectifs de transformation sociale et de préservation de l’environnement. »
Les deux premières parties de ce plan s’attachent à formuler des propositions pour répondre de façon urgente et efficace à la double crise sanitaire et sociale. La troisième partie de ce plan indique les mesures pour une refondation de la fiscalité et du système financier au service d’une juste répartition des richesses et d’une véritable transition écologique. La dernière partie du document présente à la fois les moyens à mettre en oeuvre pour une reconversion sociale et écologique de la production agricole, industrielle et des services ; tout en dressant un plan ambitieux de relocalisation des activités accompagné de mesures fortes de solidarité internationale.
Ce plan est donc global – à l’image des crises actuelles – mais les mesures proposées se veulent concrètes et spécifiques. Car, pour le collectif, l’action est urgente et des décisions s’imposent dès aujourd’hui, en s’appuyant sur les luttes collectives et le développement de pratiques alternatives. Seules ces décisions définiront le visage du Jour d’Après et permettront d’affirmer réellement : « Plus jamais ça ! ».
Dans sa démarche de proposer un changement concret de paradigme pour construire l’après, l’alliance a présenté son plan de sortie de crise lors d’une rencontre avec plusieurs partis politiques de gauche le 20 mai.
Notes aux rédactions :
- Action Aid
- Alternatiba
- ANV-COP 21
- Attac
- CGT
- Confédération paysanne
- Convergence nationale des services publics
- Droit Au Logement
- Fondation Copernic
- FSU
- Greenpeace France
- Notre Affaire à Tous
- Les Amis de la Terre
- Oxfam
- Reclaim Finance
- Solidaires
- UNEF
- UNL
- Youth for Climate France
- 350.org
- un appel à la justice sociale et climatique dès le mois de janvier,
- une tribune « Plus jamais ça », en pleine crise du Covid-19,
- une pétition pour appuyer des mesures d’urgence et de long terme qui recueille plus de 180 000 signatures,
- un appel commun aux mobilisations du 1er mai,
- une réunion unitaire avec l’ensemble des partis politiques de gauche.