Le 15 mars, une journée d’action internationale intitulée « grève mondiale des jeunes pour le climat » est organisée à destination des jeunes de toutes les écoles, les lycées et les universités, de Suède, du Canada, de France, d’Australie, de Grèce, d’Italie, du Portugal et partout ailleurs dans le monde.
Face à l’inaction des gouvernements à travers le monde, face aux grands discours mobilisateurs et aux accords de façade de la communauté internationale, la jeunesse exprime son angoisse et sa détermination contre les dégradations de la planète qu’elle va recevoir en héritage.
Réchauffement climatique, perte drastique de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, pollutions des océans, usage immodéré de produits phytosanitaires, dissémination de perturbateurs endocriniens… Les dégradations sont nombreuses et atteignent souvent des seuils d’irréversibilité à court terme.
Les gouvernements, à commencer par le nôtre, doivent agir sans délai et à grande échelle pour que la jeunesse puisse se projeter dans l’avenir avec optimisme !
Le 15 Mars prochain, tous les adultes sont appelés à marcher aux cotés des jeunes.
La FSU appelle à soutenir cette démarche de la jeunesse, en particulier en participant aux cortèges organisés.
Le vendredi 15 février, lors de la première mobilisation française des jeunes pour le climat sous les fenêtres du ministère de la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, secrétaire d’État, déclamait devant le millier de jeunes manifestants : « Derrière les portes de ce ministère vous n’avez que des alliés, pas des adversaires ».
Mais derrière les portes de Matignon et de Bercy, ce ministère n’est jamais prioritaire ! Il est urgent que cela change !