La rentrée 2008 s’est déroulée dans des conditions très difficiles dans le premier et le second degré.
Le budget 2009, qui prévoit 13 500 nouvelles suppressions de postes dans l’Education nationale ne peut que renforcer l’inquiétude des personnels et des usagers.
Les diminutions programmées du nombre de places aux concours de recrutement et des moyens de remplacement annoncent un recours massif à la précarité.
Dans la continuité des actions déjà menées, et après le succès de la manifestation du 19 octobre, la FSU dénonce le budget 2009 qui va nuire gravement et durablement aux élèves et aux enseignants.
Le gouvernement entend mener une politique pilotée par un budget en régression et une logique de réduction de l’offre de formation, notamment dans la voie professionnelle.
Nous disons non à la dégradation constante et programmée des moyens d’enseignement
et des conditions de travail, à la multiplication des réformes sans aucune concertation, aux attaques répétées contre le paritarisme, le droit syndical et le droit de grève. La politique du fait accompli et la marche forcée ne peuvent tenir lieu de méthode de dialogue social.
Le développement du système éducatif est un enjeu fondamental pour l’avenir du pays et des jeunes.
C’est pourquoi la FSU appelle à la grève dans les écoles, les collèges, les lycées et lycées professionnels le jeudi 20 novembre pour :
— Un budget 2009 à la hauteur des exigences, ce qui nécessite notamment de revenir
sur les suppressions de postes prévues ;
— Une rénovation du système éducatif avec comme axe principal la réussite et
l’élévation de la qualification de tous les jeunes, ce qui va de pair avec l’amélioration des conditions de travail des élèves et des personnels ;
— Le maintien et le développement du paritarisme et des droits syndicaux ;
— Un véritable dialogue social sur les questions éducatives, ce qui nécessite que toute réforme prenne en compte les propositions des personnels, des parents, des élèves et de leurs organisations représentatives et ce qui exclut la précipitation dans laquelle le
ministère entend actuellement travailler ;
— La revalorisation de l’ensemble des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation ;
— Une réforme des lycées reconnaissant les apports disciplinaires, respectant les métiers, définissant des parcours cohérents dans les 3 voies de formation pour mener
— L’abandon des réformes dans le premier degré : nouveaux programmes, réduction
de 2 heures d’enseignement, suppression des RASED, menaces sur la maternelle, mise en
place des EPEP, contenu de la formation initiale…