COMMUNIQUE DE PRESSE

Dès la réunion de l’intersyndicale de l’éducation, le mardi 27 mai à Paris, la FSU avait proposé de poursuivre l’action en appelant à une journée de grève nationale unitaire le vendredi 6 juin. L’ accord n’a pu être trouvé sur cette orientation.

La FSU, n’envisage pas un arrêt de l’action alors que le gouvernement s’entête à maintenir les suppressions de postes pour 2008 et que se profilent de nouvelles suppressions pour 2009. Le Président de la République vient encore de confirmer comme non négociable le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, que vont être mis en œuvre les programmes contestés du primaire et qu’aucune négociation n’est ouverte sur la revalorisation du métier d’enseignant.

A cela s’ajoute le dépôt par le gouvernement d’un projet de loi remettant en cause le droit de grève dans l’éducation nationale à travers le “service minimum d’accueil”.

Dans la Fonction Publique les organisations syndicales FSU, CGT et SOLIDAIRES ont appelé à une semaine d’actions du 9 au 13 juin, et à faire du mardi 10 juin une journée de grève et de manifestations. L’heure est plus que jamais à la mobilisation.

La FSU appelle les personnels à être en grève et à participer massivement à la manifestation

mardi 10 juin à 10 h 30,

place de la Liberté à Toulon,

- contre les suppressions de postes et les réformes en cours,
- pour le développement des services publics, dont celui de l’Education,
- contre la RGPP, le projet de loi sur la “mobilité”.

Toulon, le 4 juin 2008