Le 24 novembre, 1500 personnes ont manifestés à Toulon :
* Pour un système éducatif qui assure la réussite de tous les jeunes
* Contre la réforme des lycées déjà rejetée l’an passé par les lycéens et les enseignants
* Contre la suppression de la carte scolaire
* Pour l’augmentation des recrutements aux concours
* Contre les suppressions de postes et le développement de la précarité
* Pour une autre réforme de la formation des enseignants
* Contre la loi « mobilité », véritable broyeuse du statut des fonctionnaires
* Pour les salaires et la revalorisation de l’ensemble des personnels.
La multiplication des mouvements sociaux manifeste combien la politique économique et sociale du gouvernement et du patronat est contestée dans de multiples secteurs et expriment l’ampleur d’une intolérable souffrance sociale.
Le projet de budget 2010 débattu actuellement au Parlement prévoit 16.000 suppressions d’emplois dans l’éducation. Elles s’ajouteront aux 13.500 suppressions de 2009, aux 11.200 de 2008… Depuis 2003, 45.000 postes ont été supprimés dans les écoles, collèges et les lycées. les conséquences d’une telle politique sont lourdes pour les personnels et pour les élèves. Ce sont les conditions de travail et d’étude qui sont gravement détériorées.
A la Poste aussi ! Après le succès de la votation citoyenne, l’intersyndicale de La Poste a appelé à la grève le 24 novembre contre le projet de privatisation.
Nos organisations syndicales, en s’inscrivant résolument dans la dynamique du mouvement interprofessionnel, considèrent que la période actuelle doit être l’occasion de multiplier les actions, sous toutes les formes, en n’en excluant aucune, dont la grève.