Notre camarade Louis-Jean Véran, infatigable syndicaliste, nous a quittés ce 17 septembre, Agé de 82 ans, il a été victime d’un accident cérébro-vasculaire, le vendredi 9 septembre.
Notre camarade Louis-Jean Véran, infatigable syndicaliste, nous a quittés ce 17 septembre, Agé de 82 ans, il a été victime d’un accident cérébro-vasculaire, le vendredi 9 septembre.
Les obsèques ont eu lieu mercredi 21 septembre à 10 heures à l’église de Notre Dame des Routes à Toulon. Il a été inhumé à Nice au cimetière de Caucade.
Nous gardons de lui le souvenir d’un militant constant et résolu, aux interventions complètes, argumentées et bien construites. C’était un mélomane averti ; germaniste, il appréciait particulièrement Wagner, et était déchiré lorsqu’il avait à choisir entre une réunion syndicale et une représentation. Il participait aux activités du café culturel et d’Opéravenir.
Actif jusqu’au dernier jour : il avait prévu de venir à Nice au conseil syndical académique du lundi 12 septembre.
Avec lui disparaît tout un pan de l’histoire du syndicalisme enseignant du SNES, de la FEN puis de la FSU, ainsi que de la FGR-PP, dans le Var et l’académie de Nice.
Dans les années 60, la section académique a pris plus fermement en charge la défense de l’école et celle des intérêts des personnels. La question de la vie démocratique est alors devenue centrale.
Membre du Parti socialiste, avec Michel Demont et contre la volonté des majoritaires de la FEN, il a contribué au développement de la tendance Unité et Action dans le Var et dans l’académie de Nice. Il avait obtenu pour cela l’accord d’Edouard Soldani, dirigeant varois du PS. Il a ainsi contribué à la construction de l’unité de la gauche. En 1989, quelques temps avant son départ à la retraite, la revalorisation a été l’une de ses satisfactions syndicales
Louis-Jean a pris toute sa part à cette vie démocratique et cela dans le souci de l’indépendance syndicale : il a été élu dans les diverses instances du syndicat et y a participé très activement et très régulièrement.
Cela représente pratiquement cinquante ans de militantisme. Il nous disait combien il était heureux d’être présent auprès des autres camarades, des actifs et des jeunes.
A son épouse, à ses enfants nous présentons nos plus sincères condoléances.