Depuis le début du quinquennat le gouvernement poursuit une dérive autoritaire qui transparaît dans la gestion de la crise comme dans le maintien de l’ordre. Alors même qu’il a fait la preuve de son incapacité à prendre les mesures les plus aptes à protéger la population de la crise de cette pandémie, le gouvernement instrumentalise cette dernière pour instaurer des restrictions aux libertés et prolonge l’état d’urgence jusqu’en février 2021 sans aucun contrôle démocratique.
La généralisation de la surveillance de masse portée par la proposition de loi de sécurité globale est inacceptable. De même, l’interdiction de la diffusion d’images permettant d’identifier les forces de police est de nature à accroître le sentiment d’impunité et les risques de violence policière. Enfin, le recours aux drones comme outil de surveillance, introduit la possibilité de collecter, massivement et indistinctement, des données à caractère personnel.
La proposition de loi « sécurité globale » marque la poursuite de la dérive autoritaire particulièrement inquiétante et inacceptable, qui aura vu passer des dispositions de l’Etat d’urgence dans le droit commun : nous exigeons le retrait de ce projet de loi. C’est pourquoi nous avons appelé à nous rassembler
Samedi 28 novembre à Toulon et Draguignan.

Signataires :
► UD CGT du Var, FSU, Solidaires
► France insoumise, Génération.s Toulon, PCF, POI, PS, EELV, NPA.
► Assemblée du dimanche, CAL 83, Comité de Résistance et de Reconquête du Var, LDH Toulon