Grève le 3 février
Rendez-vous 10h – Place de la Liberté
TOULON


La grève du 3 février dans l’éducation à l’appel du SNES et de la FSU doit être un message fort au gouvernement et à l’opinion publique alors que les événements tragiques de ce début d’année ont remis l’École sur le devant de la scène.

La société semble redécouvrir le rôle de l’École et exprime des exigences fortes, dans un contexte où exercer nos métiers est devenu au fil des ans toujours plus difficile et moins valorisé. Cette dégradation doit cesser. C’est le sens de la lettre ouverte que vous trouverez en ligne : http://www.snes.edu/L-Ecole-au-coeur-du-debat.html. N’hésitez pas à la diffuser.



Des salaires et des conditions de travail pour lesquels il nous faut nous mobiliser
, (http://www.snes.edu/Salaires-des-enseignants-CPE-et.html) mais aussi des réformes qu’il faut dénoncer : nous attendons toujours le bilan de celle du lycée, maintes fois annoncée, toujours repoussée. La carte de l’éducation prioritaire n’est toujours pas satisfaisante : elle doit être étendue aux collèges dont les indicateurs le justifient. Les chefs d’établissement doivent mettre en place la pondération rep+ dans le respect des textes, ce que l’action syndicale du SNES a déjà permis d’imposer dans beaucoup de cas.

Aujourd’hui, c’est aussi le projet de réforme du collège qui impose une riposte forte. Ce maillon trop faiblement doté devrait bénéficier de 4000 créations de postes au fil des prochaines rentrées, mais pour quoi faire ? Le Ministère envisage en effet une baisse globale des horaires des élèves, avec diminution des horaires disciplinaires, globalisés pour certaines disciplines, notamment en langues vivantes, sur le modèle du lycée. Les heures dégagées iraient pour une part à une petite marge de manœuvre permettant du travail en groupe, pour une autre à la mise en place dans le cycle 4 (5ème-4ème-3ème) d’enseignements complémentaires « bidisciplinaires », dont le partage entre disciplines se ferait au sein de chaque établissement. Ce projet importerait au collège les difficultés constatées avec la réforme du lycée, sans bénéfice pour les enseignants ni pour les élèves.

Ministère et conseil supérieur des programmes doivent travailler de concert à un projet qui donne du sens aux programmes sans mettre en pièces les équilibres disciplinaires. C’est ce que portera le SNES dans les futures discussions avec le souci d’informer et de consulter la profession. Faire réussir les élèves passe par une rénovation des apprentissages et non par la mise en pièces des structures.

Tou-te-s en grève le 3 février
Liberté, égalité, laïcité : pas sans une École publique de qualité !