La journée internationale du travail, notre fête, notre 1er mai, est une fête internationale annuelle célébrant les travailleuses et travailleurs.

En 1886, aux Etats-Unis, le 1er mai a été le moment choisi pour enclencher une pression syndicale permettant à environ 200 000 travailleur-ses d’obtenir la journée de huit heures. D’autres salarié-es, dont les patrons contestaient cette revendication, avaient aussi entamé une grève générale. Ils/elles seront environ 340 000 dans tout le pays.

Notre 1er mai, c’est aussi des drames, des morts, des voix de travailleuses et travailleurs étranglées par la répression mais l’espoir a toujours été là, l’envie et le besoin de lutter pour une autre société plus juste, plus égalitaire, plus libre et solidaire.

Notre 1er mai 2018 s’inscrit dans cette histoire du monde ouvrier, notre 1er mai sera combattif et revendicatif. Oui le contexte politique français est particulier ; oui les conflits et la guerre demeurent une réalité horrible et quotidienne pour des millions d’êtres humains ; oui, le repli identitaire, le nationalisme bruni par la xénophobie et le racisme ont marqué ces dernières années ;  et pourtant, oui nous sommes là !

En France, on nous martèle depuis plusieurs mois à qui veut l’entendre que le contexte économique et social ne laisserait entrevoir aucune perspective réjouissante et que les politiques libérales d’austérité seraient inéluctables pour permettre à notre pays de retrouver sa place parmi les grandes puissances européennes et mondiales. On nous parle de sécurité et on voudrait construire des murs en guise de réponse aux crises humanitaires et économiques. On nous parle de dialogue social alors que des secteurs sont en grève depuis des jours et des jours et que personne ne les écoute. Il en va ainsi des hospitaliers de l’hôpital de Sainte Musse, des cheminots …

Nous nous appelons aux valeurs de solidarité et de fraternité pour vaincre l’obscurantisme et les peurs. Nous considérons que les solutions résident dans les valeurs de progrès social, de solidarité et de paix entre les peuples comme nous le montre les nombreuses luttes des travailleuses et travailleurs, des retraité-es, des privé-es d’emploi, de la jeunesse qui refusent comme unique réponse l’austérité permanente, le partage de la misère et le repli sur soi.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, il est notamment dû à la rémunération excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

Pour rappeler tout cela, toutes et tous ensemble, manifestons mardi 1er mai !

lieux de rassemblements :

TOULON : 10 heures Place de la Liberté, un moment convivial clôturera la manifestation.

DRAGUIGNAN : 10 h 30 sous préfecture.

SAINT RAPHAEL : 10 h 30 vieux port.