Les libertés mises à mal

Nos organisations, réunies le 19 janvier 2021 à Toulon, souhaitent partager avec vous leurs réflexions.

Le principal problème que nous rencontrons est la privation de libertés et le glissement vers un régime autoritaire. Si la pandémie de COVID finira par passer, les réformes régressives que ce gouvernement met en place (droit du travail, libertés) risquent de rester…

 

Tout est fait pour faire peur à la population (matraquage en continu sur tous les médias), au lieu d’une approche pédagogique et démocratique.

La peur n’empêche pas de mourir, mais elle empêche de vivre.

Nous ressentons les effets collatéraux du virus :

– avec les lieux culturels, les restaurants et bars fermés… Tous les lieux de rencontres informelles sont interdits… sauf les grandes surfaces…

– le confinement imposé par le gouvernement a induit un certain confinement syndical : difficulté à se réunir normalement, voire impossibilité de se réunir, difficultés à mobiliser pour les manifs…

 

Dans le même temps, patronat et gouvernement en profitent pour liquider, restructurer… et continuent leur politique de casse de la Sécurité Sociale…

Le couvre-feu à 18 h (dont le bien-fondé reste à prouver) et la perspective d’un nouveau confinement qui est avancée, affichent le but de diminuer la circulation du virus (parce que notre pays n’a pas les moyens sanitaires d’y faire face, à cause des politiques menées contre notre système de santé) mais ont aussi un autre but : museler la population pour continuer et amplifier des politiques néfastes.

 

On assiste à une offensive colossale contre les libertés (dont la loi de Sécurité globale, le fichage des militant.es…). Les mesures coercitives imposées à la population sont difficilement acceptables et montrent l’incapacité du gouvernement à envisager (ou à vouloir envisager) d’autres solutions.

La presse et les media (dans leurs quasi-totalité) sont aux ordres du pouvoir.

Au prétexte de l’épidémie, on assiste à la mise en place d’une politique répressive, ultra réactionnaire et anti sociale, dans des proportions jusques là inconnues et, disons-le, que nous n’avions pas imaginées !