La FSU a tenu son congrès départemental début janvier à La Garde. Une délégation varoise s’est rendue ensuite au congrès national à Metz.

Toutes les informations sur le congrès national ICI.

 

 

 


Le rapport d’activité de la FSU du Var Décembre 2019 – Décembre 2022, adopté lors du congrès de janvier 2022

Ce rapport d’activité rend compte de la période qui couvre la période passée depuis le dernier congrès en décembre 2019 pendant laquelle l’activité de la FSU de notre département s’est bien évidemment inscrite dans l’activité nationale de notre fédération et a suivi notre actualité politique et sociale.

Durant cette période, et malgré les difficultés liées à la crise sanitaire, la FSU est restée un élément incontournable du paysage syndical. Nous avons continué à porter haut nos valeurs et à essayer de convaincre, d’essaimer. Nous avons toujours voulu construire une unité large sans pour autant renoncer à l’action si cette unité n’était pas possible. Nous avons aussi continué à tisser des liens avec les collectifs, participé à des initiatives communes.

Les partenariats avec le Théâtre Liberté à Toulon et le CNCDC de Châteauvallon ont été reconduits.

Décembre 2019  – Juillet 2020

La période a été marquée par les luttes syndicales contre la réforme des retraites. A la suite de notre dernier congrès, un grand rendez-vous revendicatif a été mis en place dans l’unité (FSU, CGT, FO, CGC, CFTC, Solidaires, FGR bet LSR), le 5 décembre 2019.

La grève est reconduite le mardi 10 décembre : la FSU du Var appelle à une assemblée générale éducation à la Bourse du Travail de Toulon. Des manifestations sont organisées à Draguignan, Toulon et Brignoles.

Le 12 décembre, la FSU et l’intersyndicale appellent au blocage matinal de l’arsenal de Toulon. Le 28 décembre, un rassemblement se tient à Draguignan. Le 31 décembre, des diffusions unitaires de tracts s’organisent devant les grands centres commerciaux à Toulon, La Garde et Ollioules

Le 18 décembre, le Collectif migrants 83 organise une expo de rue complétée par un cercle du silence exceptionnel suivi d’un ciné-débat sur la judiciarisation des frontières autour du film « La vallée », animé par Mireille Damiano, avocate au barreau de Nice.

Le 21 décembre, l’intersyndicale appelle à une distribution de tracts au péage de Bandol. Si la FSU ne sera pas inquiétée, les responsables de la CGT et de Solidaires seront convoqués ultérieurement par la Police. Poursuivant la mobilisation contre la réforme Macron des retraites, un meeting unitaire est organisé devant la gare SNCF de Toulon le vendredi 3 janvier en fin de matinée, annonçant la prochaine journée de grève du 9 janvier.

Le projet Macron/Delevoye entraine une rejet massif des salarié.es qui se rassemblent par milliers dans les rues varoises. Un conflit durable qui voit les actions se multiplier : grève le 9 janvier, audience en prefecture le 10 janvier, rassemblements et manifestations à Draguignan, Toulon et Brignoles les 11 et 12  janvier. Le 14 janvier se tient une nouvelle journée de grève. La manifestation toulonnaise se conclue autour d’un barbecue sur le parvis de la gare, organisé par les cheminots en grève. Le 15 janvier, l’intersyndicale appelle à un rassemblement à Toulon devant le siège du MEDEF.

Le 16 janvier, nouveau blocage de l’arsenal de Toulon avant d’aller murer la DSDEN du Var avec des livres, grâce à une forte implication des militant.es de la FSU. A Draguignan, une paëlla géante vient conclure la manifestation. Les formes de mobilisations sont variées et la participation des militant.es FSU est constante quoiqu’inégale selon les moments. Plusieurs fois, des pré-rassemblements FSU sont organisés avant de rejoindre le cortège unitaire. La plupart du temps avec Solidaires.

L’ampleur des manifestations toulonnaises et la formation d’un pré-cortège de gilets jaunes poussent l’intersyndicale à reforcer singulièrement le service d’ordre. Pourtant assez peu rompue à ces pratiques, la FSU contribue de façon inédite au service d’ordre unitaire. Le même soir, l’intersyndicale s’invite aux voeux de la députée LREM de Toulon.

Le 22 janvier, des banderoles sont déployées au petit matin dans le Var. A Toulon et Draguignan sont organisées les premières descentes aux flambeaux. Une réussite avec plus de 1500 manifestant.es à Toulon et 150 à Draguignan le lendemain soir.

Le 24 janvier, nouvelle grève : la manifestation toulonnaise est animée par les Rosies. Le 24 janvier, un conseil des ministres burlesque est organisé dans les rues de Draguignan.

Le 29 janvier, nouvelle journée d’action avec dépôt des outils de travail devant la préfecture du Var. Le camion de la FSU est mis à disposition de l’intersyndicale pour l’occasion. Les établissements scolaires du centre ville contribuent grandement à la récolte de matériel à déposer.

Le 6 février, les manifestations sont rythmées au son de la composition des Rosies de la FSU « à cause de Macron. Dans la suite de la manifestation, des godillots sont déposés devant la porte de la permanence de la députée LREM de Toulon.

Dans la même période, la FSU a appelé à participer à un rassemblement de soutien à la Palestine à Toulon le 8 février.

Le 11 février, c’est dans le cadre de la CODEX que la FSU participe à une soirée débat sur l’extrême droite à la Bourse du Travail de Toulon.

Le 20 février, un concert de soutien aux grévistes mobilisé.es contre la réforme Macron des retraites fait le plein Place de la Liberté à Toulon avec « Los Fralibos ». Le même jour à Draguignan, un referendum est organisé.

Le 21 février, la FSU participe à la délégation itnersyndicale qui rencontre la députée LREM de Six-Fours. Une rencontre qui fait suite à celle organisée avec la député LREM de Toulon.

Le 3 mars, alors que le gouvernement a eu recours au 49,3 pour imposer sa Loi, un rassemblement de contestation est mis en place devant la préfecture du Var. Dans la foulée, un rassemblement de soutien se tient devant le Palais de justice de Toulon en soutien à un cheminot arrêté lors d’une manifestation toulonnaise.

Le 6 mars, nouvelle descente aux flambeaux à Toulon avec prises de paroles une fois sur le port. Pour  chacune de ces actions, la FSU a mobilisé des militant.es.

Le 14 mars, la FSU appelle à la marche pour le climat, à Toulon et dans l’unité.

Premier confinement

La crise sanitaire qui a démarré fin Mars a marqué un coup d’arrêt aux mobilisations et a perturbé les rendez-vous syndicaux prévus, comme l’AG de la Section fédérale des Retraité.es prévue le 25 mars ou encore l’AG annuelle de la FGR prévue le 3 avril à La Garde.

Pendant le confinement, la vie syndicale de la FSU s’est poursuivie. Les élu.es ont siégé dans toutes les instances réunies en visio. La FSU a participé à un 1er mai inédit, en ligne, relayant messages et visuels. Dès le 2 juin 2020 devant l’hôpital Clémenceau à La Garde, la FSU a participé aux rassemblements organisés devant les établissements médicaux du département pour demander des moyens, avec en ligne de mire une journée nationale le 16 juin et deux manifestations varoises, à Toulon et Draguignan.

Le 9 juin, dénonçant le racisme dont fait preuve une partie du corps policier, les violences policières et l’impunité dont bénéficient les auteurs.trices, la FSU a pris l’initiative d’organiser un rassemblement  unitaire le 9 juin à Toulon. Le 19 juin, la FSU a participé à un nouveau rassemblement de soutien au peuple palestinien. Chaque action de ce genre est l’occasion de faire connaître les positions de la FSU sur cette question. Avec d’autres, la FSU a commencé à travailler à une plate-forme alternative de sortie de crise : « Plus jamais ça !« . Dans le Var, la FSU a pris l’initiative de contacter les autres signataires. Il n’a malheureusement pas été possible d’aller au-delà d’un texte commun FSU, CGT, Solidaires, ATTAC, Young for Climate, Confédération Paysanne, et ATTAC publié le 18 juin.

Le 30 juin, la FSU a appelé à rejoindre à la manifestation des salarié.es de la santé à Toulon, devant la sécurité sociale.

Commission femmes

La FSU a réactivé la commission femmes, en sommeil depuis une 15aine d’années. Un stage de formation a permis de relancer la structure et de travailler sur les projets de la commission.

Août 2020 – Juillet 2021

Durant l’été, dans le cadre de la campagne nationale  d’interpellation menée par la FSU, Philippe Michel-Kleisbauer député MODEM du Var a fait connaître sa disponibilité pour en discuter et a reçu une délégation varoise.

La rentrée de la FSU du Var se fait en présentiel fin août, après des débats au sein de l’Association Bourse du Travail Toulon concernant les modalités de réouvertures des locaux syndicaux. Les sections locales de La Seyne et Draguignan tiennent leur assemblée générale de rentrée permettant d’élire leurs bureaux respectifs.

Souhaitant prolonger la dynamique des actions de l’année 2020 sur le secteur de Brignoles, une assemblée générale y est organisée à la Bourse du Travail dans le but de mettre en place une section locale. Les camarades qui assistent à la réunion estiment néanmoins qu’ils ne sont pas assez nombreux.ses pour structurer une section et proposent de reporter l’élection  formelle d’un  bureau.

Autour du triptyque emploi/salaires/retraites, la FSU, CGT et Solidaires donnent un premier rendez-vous revendicatif le jeudi 17 septembre à Toulon et Draguignan. Le 26 septembre, la FSU appelle à participer aux initiatives organisées dans le cadre de la marche des fiertés à Toulon.

Le 17 octobre, des rassemblements sont organisés à Toulon, Brignoles, Saint Raphaël et Draguignan pour rendre hommage à Samuel Paty, professeur d’Histoire Géographie assasiné dans les Yvelines. Le 10 novembre, l’intersyndicale éducation appelle à une journée nationale de grève sur les questions de salaires, de recrutements et de protocoles sanitaires. C’est la première journée de grève depuis la fin du déconfinement. Des échanges nourris avec la Prefecture du Var permettent d’assurer les rassemblements et les manifestations à Toulon, Draguignan et Brignoles.

Le 25 novembre, la FSU, avec d’autres, appelle à participer au rassemblement toulonnais dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Dans la suite de la journée de grève du 10 novembre, la FSU prend l’initiative d’une expression unitaire et varoise sur la situation dans les établissements scolaires. CGT, FO, Sud se joignent à la démarche ainsi que l’UNSA éducation, mettant un terme à une longue période durant laquelle cette organisation ne s’inscrivait plus dans les appels départementaux.

Le 26 novembre, la FCPE du Var rejoint les signataires et une lettre aux parents varois.es est diffusée. Dans la foulée, un rassemblement est organisé devant la DSDEN du Var le 2 décembre. Le 28 novembre démarre un long cycle de rassemblements et manifestations contre la loi sécurité globale. La FSU s’inscrit dans la construction d’un collectif varois  contre cette loi.

Le 5 décembre, FSU, CGT et Solidaires appellent à nouveau à la mobilisation pour le droit au travail, à la protection sociale, contre le chomage et la précarité. Deux rassemblements sont organisés, à Toulon et Draguignan. Les gilets jaunes du collectif sécurité globale maintiennent leur rassemblement l’après midi du même jour. Si toutes les organisations appellent à participer aux deux rassemblements, des premières tensions naissent et la CGT choisit de sortir du collectif. Même si l’intersyndicale est le cadre privilégié d’intervention de la FSU, la fédération fait le choix de rester dans le collectif varois et appelle donc à participer à l’action du samedi 12 décembre à Toulon.

Dans la même période, la section locale de La Seyne interpelle publiquement la maire de la commune à propos d’écrits scandaleux de son adjoint J.P. Colin qui instrumentalise la laïcité.

Le 12 décembre, les retraité.es sont mobilisé.es sur les marchés de Toulon, La Seyne et Draguignan pour une revalorisation des pensions, une reconnaissance de la place des retraité.es et une prise en charge 100% sécurité sociale de la perte d’autonomie.

Le jeudi 17 décembre au soir, une casserolade est organisée à Toulon dans le cadre du collectif contre la loi sécurité globale.

Le samedi 19 décembre, un nouveau rendez-vous contre cette loi est fixé à Toulon. L’action prend fin devant le théatre Liberté. Une jonction avec le monde de la culture en lutte est envisagée par certains. Cela crée des tensions au sein du collectif entre les organisations qui souhaitent élargir la lutte et celles qui souhaitent rester dans le cadre initial du collectif, actant l’hétérogénéité des composantes.

Après un hommage à Cédric Chouviat, décédé un an auparavant lors d’un contrôle policier, le collectif appelle au rassemblement les 9, 16 et 30 janvier. Cette succession d’actions déconnectées des rendez-vous nationaux ne permet pas d’élargir la participation. La FSU a du mal a entraîner syndiqué.es et collègues de travail dans ces rendez-vous au cours desquels se retrouvent un nombre trop faible de militant.es de la fédération. Ces rendez-vous rituels du samedi à Toulon sont plebiscités par les groupes de gilets jaunes mais les autres organisations font connaître leur volonté d’espacer les actions afin de mieux les préparer.

Le 21 janvier, la FSU organise à la Bourse du travail de Toulon le premier stage de formation syndical en présentiel depuis le début de la crise sanitaire. Fruit des travaux de la commission femmes, cette journée permet de travailler la thématique du travail des femmes, en compagnie de Sigrid Gérardin de la FSU nationale et de Sarah Houmair, membre de l’Observatoire Regional des Métiers.

Le 23 janvier, la FSU participe à une action à Toulon contre les armes nucléaires, aux côtés d’autres organisations, associatives et politiques. Le 26 janvier, la FSU lance un appel à la grève dans l’Education. Trois rassemblements sont organisés, à Toulon, Brignoles et Draguignan. Le 29 janvier, la FSU s’associe à la CGT et à Solidaires Var dans un tract commun contre la loi de sécurité globale. La FSU fait néanmoins savoir son souhait de rester dans le collectif varois contre cette loi, tout comme Solidaires. Le 4 février à midi, l’intersyndicale varoise appelle à l’action à Toulon devant la chambre de commerce et à Draguignan pour le droit au travail et à la protection sociale, contre le chômage et la précarité.

Alors qu’un nouveau rendez-vous est fixé au samedi 13 février contre la loi de sécurité globale, la FSU et ses syndicats préparent la future rentrée scolaire, dénonçant l’insuffisance de moyens et organisant des actions avant le comité technique. Pendant ce temps, l’intersyndicale des retraité.es interpelle sur la situation sanitaire et sociale à l’occasion d’une conférence de presse à la Bourse du Travail de Toulon. Des tracts sont distribués sur les marchés de Toulon et La Seyne.

Le 8 mars, un rassemblement en deux temps est organisé à Toulon dans l’unité pour les droits des femmes : d’abord devant le lycée Dumont d’Urville puis devant les halles Esther Poggio. Le 16 mars, nouveau rassemblement à l’appel du collectif contre la loi séurité globale à Toulon. La participation diminue et la situation se tend au sein du collectif. Pour autant, un nouveau rassemblement se tient le 20 mars alors que l’occupation des lieux de culture démarre dans le département, notamment au Théatre Liberté de Toulon. Dans la même période, la FSU soutient les mobilisations des jeunes pour le climat le vendredi 19 mars et celles de la Convention Citoyenne pour le Climat le dimanche 28 mars sur le port de Toulon.

Le 29 mars, la FSU du Var apporte tout son soutien à Gilles Piazzoli, salarié et syndicaliste CGT à la Mutuelle Sociale Agricole, qui doit démontrer devant la cour d’appel d’Aix le droit des citoyens de rétablir les faits historiques même dans le cadre professionnel. Le 31 mars, les retraité.es organisent une chaîne humaine Place de la Liberté à Toulon pour faire connaître et entendre leurs revendications.

Alors que le pays se reconfine par épisodes, FSU, CGT et Solidaires Var organisent une conférence de presse devant  la DSDEN du Var pour souligner que la crise sanitaire a de nouveau confirmé le rôle irremplaçable de la fonction publique et de ses agent·es. Le 8 avril au même endroit, la FSU appelle dans l’unité à un rassemblement des AESH. Une délégation est reçue par l’administration.

Le 24 avril marque la convergence à Toulon des collectifs « Liberté on s’en occupe » et « contre la loi de sécurité globale ». Devant l’Opéra de Toulon, les prises de paroles se multiplient. Le 1er mai, le Var retrouve les traditionnelles manifestations de rue à Toulon et Draguignan. Les militant.es en lutte de la culture participent et colorent les cortèges varois. Le 9 mai se tient une nouvelle marche pour le climat à Toulon ce matin, avec le soutien de la Fsu Var. L’objectif est de lier les urgences sociale et climatique. Le 15 mai, la FSU participe au rassemblement de soutien au peuple palestinien organisé à Toulon. Les mêmes organisations se retrouvent le 20 mai Place de la Liberté à Toulon. En cette fin de mai, le Collectif Migrants 83, dont est membre la Fsu Var, mobilise pour une campagne d’affichage alertant sur l’innaction de la Préfecture du Var concernant les mineurs isolé.es.

Le 26 mai, le collectif sécurité globale tient une conférence de presse sur les marches de l’opéra de Toulon. Au sein du collectif les tensions se sont exacerbées. Certains groupes ont quitté le collectif.

Le 3 juin, les AESH se rassemblent de nouveau devant la DSDEN du Var. 600 signatures de la pétition départementale sont remises à l’administration. Le 10 juin, les exécutifs des FSU 06 et 83 se réunissent à la Bourse du Travail de Draguignan afin de faire le point sur l’actualité sociale et les mobilisations. La samedi 12 juin, contre les idées d’extrême droite, la FSU participe aux rassemblements organisés à Toulon et Draguignan.

Le 15 juin, la FSU , la CGT et Solidaires Var lancent un appel pour le pouvoir d’achat, l’emploi et le service public. Un rassemblement est organisé Place de la Liberté à Toulon avec une forte mobilisation des personnels de la santé.

Le 24 juin, la FSU PACA communique sa position au sujet des élections régionales. Elle appelle les personnels à défendre collectivement les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de solidarité et de justice sociale. La FSU appelle à se mobiliser pour empêcher l’extrême droite de prendre le pouvoir dans notre région. En amont de cette élection et de celles concernant le conseil départemental, la FSU a proposé une rencontre à tous les partis républicains. Après le MODEM quelques mois auparavant, le PCF, EELV et le NPA ont été reçus par la FSU. Les autres partis n’ont pas répondu.

Août – Décembre 2021

Durant l’été, Toulon est le lieu d’imposantes mobilisations contre le passe sanitaire. Manifestations au profil hétérogène, l’ampleur interpelle dans la période. Privilégiant le cadre syndical, la FSU du Var organise avec CGT, Solidaires et les pompiers autonomes un rassemblement devant la préfecture le 12 août pour la défense des droits fondamentaux des salarié.es du privé et du public. Une délégation est reçue par les représentant.es du préfet.

Le 29 août, la FSU tient sa conférence de presse de rentrée. L’occasion de présenter ses analyses sur la situation sociale mais aussi de mettre en avant les propositions de la FSU en matière de sauvegarde de l’environnement après le grand incendie des Maures durant l’été.

La préparation de la rentrée scolaire donne lieu à plusieurs actions dans le département. Le 3 septembre à Toulon, la FSU participe au rassemblement de soutien au peuple afghan. Le 23 septembre, la FSU organise dans l’unité une journée de grève dans l’éducation avec deux rendez-vous, à Toulon et Draguignan. Le 2 octobre, se sont les retraité.es qui battent le pavé dans l’unité à Toulon. Le 5 octobre, jour de grève interprofessionnelle, deux manifestations unitaires sont organisées à Toulon et Draguignan. Début octobre, c’est aussi l’occasion de fêter chez lui les 100 ans de Tino Brun, membre fondateur de la FSU dans le département et militant actif de longue date à Unité Action et au SNUipp. Le 19 octobre, les AESH sont à nouveau appelé.es à l’action à Toulon devant la DSDEN. Une délégation est reçue en rpéfecture cette fois.

Information et communication.

Le site internet de la section départementale et la page Facebook sont mis à jour  régulièrement. C’est un axe qui a été développé conformément aux décisions du précedent congrès.

En ce qui concerne le bulletin en version papier, la suppression  des subventions régionales et départementales ont poussé le CDFD a réfléchir sur la pertinence d’une telle publication. Tout le monde a acté la nécessité de poursuivre la diffusion d’une publication sur support papier au moins jusqu’aux élections de 2022, cela étant rendu possible grâce à la participation financière des syndicats en capacité de le faire.

Le travail fédéral régional et académique.

La FSU du Var participe au Conseil Fédéral Régional (CFR) et aux exécutifs régionaux ; elle diffuse une information sur les stages organisés par la FSU région et rend compte régulièrement dans le bulletin FSU départemental de l’actualité régionale (travail au CESER …). Elle participe à tous les stages organisés par la FSU PACA désormais organisés à La Garde.

Pour le moment, encore beaucoup de dossiers sont traités de façon académique, nous avons donc continué à faire vivre la coordination académique. Les sections départementales du Var et des Alpes-Maritimes se réunissent tous les ans depuis 2003 à la Bourse du Travail de Draguignan. Nous siégeons ensemble dans une configuration académique (CTA, CAAS, CHSTA ..) et nous avons besoin de nous voir pour mieux maîtriser et débattre ensemble des dossiers en cours. La FSU du Var occupe toute sa place dans les CHSCT, les CDAS …, porteuse de propositions, travaillant à l’amélioration des conditions de travail. Les militant-es en charge de ces dossiers font aussi le lien avec les structures académique, régionale et nationale.

Les CHS-CT académique et départemental de l’éducation nationale ont été particulièrement sollicités durant la crise sanitaire. Ils ont montré toute leur utilité et leur pertinence. Néanmoins, la situation a aussi mis en exergue les insuffisances de ces instances : rétentions d’information de la part de l’administration, difficulté à faire valoir les droits des élu.es CHS-CT, corsetage de l’intervention dans un canevas fixé annuellement, non réponse aux courriers syndicaux.

 


Motion pass sanitaire et vaccinal

Dans un contexte de crise sanitaire aigüe, la FSU se prononce contre le pass sanitaire et le pass vaccinal annoncé par le gouvernement . Ces pass ne répondent pas aux enjeux de santé publique. La FSU s’oppose à toute mesure coercitive contre les personnels

La FSU rappelle que l’hôpital public et un système de santé, solidaire et protecteur pour toutes et tous, doivent être une priorité absolue. La FSU réclame la levée des brevets des vaccins, la suppression du jour de carence, une politique d’information vaccinale et de protection sanitaire des agents et usagers de la fonction publique

 


Création d’un secteur Protection sociale

Pour la FSU il y a urgence à travailler le mandat du « 100 % Sécu » pour permettre d’avancer, notamment dans notre communication. Cette réflexion doit être liée au rôle et à la place des complémentaires santé (notamment avec la PSC dans la Fonction Publique) et des mutuelles, elles aussi dans le collimateur de ce projet.

N’oublions pas que la Sécurité Sociale couvre plusieurs champs (maladie, retraite, accidents et maladies du travail, politique familiale) et que nous revendiquons également la prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % Sécu dans la branche maladie.

Pour avancer nous proposons la mise en place, dès le congrès national terminé, d’un secteur fédéral, regroupant actifs-actives et retraité.es, dédié à la Protection Sociale.

 


Organisation des SFRD

Nous demandons l’institution et la reconnaissance dans le RI de la FSU, des collectifs animations, là où ils n’existent pas déjà, pour faire vivre les SFRD entre deux Assemblées Générales.

 


Place des retraité.es dans la vie fédérale

Dans les sections départementales, les retraité.es participent souvent activement à la vie de la FSU, comme c’est le cas dans le Var. Dans le Var, ils siègent d’ailleurs es qualité au CDFD et au congrès départemental.

Nous demandons que cela soit effectif dans tous les départements et donc que la participation es qualité des SFRD au CDFD soit instituée par le Règlement Intérieur de la FSU.