Alors que les fonctionnaires ont démontré une nouvelle fois leur engagement indispensable et sans faille au service de la population, la volonté gouvernementale est de poursuivre le gel de la valeur du point d’indice et de ne pas augmenter leurs salaires.
Les agent.es vont subir un nouveau décrochage des rémunérations par rapport aux moyennes des salaires versés dans le secteur privé. L’attractivité des emplois publics reste menacée, en particulier pour des secteurs qui connaissent une crise de recrutements aiguë. Quant aux contractuel-les, la situation salariale est extrêmement dégradée pour la majorité d’entre eux/elles : la FSU revendique que leurs conditions d’emploi et de rémunération soient améliorées. Elle rappelle sa revendication d’un véritable plan de titularisation.
Dans le Var, un certain nombre d’Assistant.es d’éducation (AED) et d’Accompagnant.es des élèves en situation de handicap (AESH) ont vu une nouvelle fois leurs maigres salaires versés avec plusieurs jours de retard : c’est inadmissible !
Par ailleurs, la Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a initié un processus de «conférence salariale» mais en affirmant qu’il n’était pas destiné à produire d’effets concrets avant 2023. La FSU estime donc que ce processus ne saurait rendre inutiles ou caduques des mesures urgentes destinées à améliorer le pouvoir d’achat des agentes et des agents des 3 versants de la Fonction publique. La FSU reste déterminée à lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes dans la fonction publique. Elle ne se contentera pas de dispositifs pour les seuls hauts salaires et exigera des politiques volontaristes en termes de mesures et de moyens dédiés pour l’ensemble des agentes.
En conséquence, la FSU maintient qu’il est indispensable de procéder sans attendre à une revalorisation du point d’indice. Dans le Var, une délégation de la FSU viendra apporter son soutien à l’action sur le pouvoir d’achat initiée par la CGT jeudi 9 décembre à 11h30 sur la Place de la Liberté.